Journal de bord


Ils n'offrent aucun réel mouillage sûr (on peut tenter de s'y ancrer, mais exclusivement par très beau temps et sans vent et dans des fonds avoisinant les 10-15 m) et sont on ne peut plus arrides. Ils dégagent une vraie fascination quand on vient s'y frotter, les fonds étant très profonds, même à quelques mètres des paroies rocheuses. Nous y sommes parvenus après une bonne heure de navigation en tirant des bords depuis la cala Yonda que nous avons quitté vers 13h. Ce dernier mouillage restera d'ailleurs dans nos mémoires tant il a été paisible. Un fois passé les îles Vedra et Vedranell, la pluie s'est invitée et c'est avec une veste rivée sur les épaules que nous avons rejoint la cala Badella. Cette petite crique très sympathique n'offre plus aujourd'hui énormément de place pour mouiller. Les coins les plus abrités de la cala sont envahis de bouées, où se dandine une trentaine de bateaux à moteurs. Nous avons donc squatté un corps mort libre, dans l'espoir qu'il ne viendra pas à l'idée de son propriétaire de s'y amararrer pour la nuit ! Le petit village au fond de cette crique bordée d'une petite plage est des plus charmants. Un mini supermercado permet même de s'y ravitailler. Si on ne se focalise pas trop sur ses prix... exorbitants!
laurent
Le: 16/06/10