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COUP DE COEUR
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Journal de bord

Après la nuit que nous avons passée, c'est acquis, nous pouvons embarquer à bord du prochain vaisseau spatial qui décollera. Plus rien à craindre d'être secoués : une houle de sud-ouest venue de nulle part, s'est levée sur notre travers vers minuit, transformant le bateau en une véritable machine à laver. Vas-y que je me balance à droite, à gauche, re-à droite, re à gauche... Impossible de tenir en place dans la couchette avant et cela a été le cas jusqu'au petit matin où, épuisés, nous avons fini par nous endormir. « Nous », les grands, car Luca et Lucile ont, eux, dormi comme des loirs!
Soit, aujourd'hui le soleil est partiellement revenu. Nous avons toutefois pris la décision de rester encore une journée à Palamos. Il pleut toujours dans le secteur de Barcelone, où nous devons aller pour que Laurent puisse obtenir son permis de chasse sous-marine auprès des autorités compétentes. Autant donc rester au mouillage gratuitement. D'autant que les quelques coups de fils passés dans les capitaineries des ports ne sont pas très encourageants. Certains annoncent des prix assez affolants de l'ordre de 45 à 55 euros la nuit pour un voilier comme le nôtre. C'est notamment le cas à Mataro ou à El Masnou, deux ports proches de la capitale catalane.

Bref, nous restons ici jusqu'à demain, date annoncée du retour du beau temps sur la région de Barcelonne. Nous allons donc en profiter pour visiter le musée de la pêche de Palamos. Car avant d'être une station touristique très prisée en période estivale, cette cité est avant tout un vaste port de pêche. On y compte une bonne vingtaine de chalutiers dont certains dépassant les 20 m et une quarantaine d'embarcations plus modestes en taille appartenant à des pêcheurs faisant le petit métier.
Rien à voir en terme d'activité avec Valras, où il ne reste qu'un seul chalut et où il y a seulement une douzaine de pêcheurs exerçant le petit métier. Pour ce qui est du musée, ça a été raté ! A la mi-journée, le vent de sud-ouest a forci, levant une mer pas croyable. Impossible donc de mettre le moteur sur l'annexe et donc d'aller à terre ! En fin d'après-midi, Eole s'est finalement posé, mais il était trop tard pour aller au musée. Qu'à cela ne tienne, nous en avons profité pour faire quelques courses et aller boire un coup dans un bistro où visiblement, le patron a décidé de lutter contre la crise en assommant les clients au moment de leur présenter la "cuenta" ...
De retour au bateau, le vent s'est levé au nord nord-ouest, nous positionnant travers à la houle. Et nous promettant donc une nuit pas meilleure que la précédente...

laurence Le: 15/05/10
Vendredi 14 mai 2010, Palamos Dimanche 16 mai 2010, Palamos-Arenys de Mar