Les grandes vacances d'Escondida

 Economie et chasse à l'eau ! Notre réservoir d'eau étant quasiment vide, il nous faut faire plus que jamais attention à nos réserves. Et essayer de trouver le moyen de tenir le coup, le temps que nous allions au port, seule solution pour refaire le plein. Nous aurions déjà pu le faire, mais nous avons choisi d'attendre notre départ de Sant Antoni, lundi ou mardi, date à laquelle, le coup de vent de nord-ouest annoncé sera passé.



 Nous ferons donc tous les pleins (gasoil et eau) en même temps quand nous lèverons l'ancre. En attendant, nous économisons les derniers litres qu'il nous reste. Ce matin, en allant acheter le pain et le journal, Laurent en a profité pour remplir un bidon de 8 litres auprès d'un plaisancier espagnol qui nettoyait le pont de son catamaran. Cette recherche d'eau confirme le fait qu'un dessalinisateur nous enlèverait une belle épine du pied. Car mis à part le gasoil, nous serions en autonomie quasi totale, sachant que le plein d'eau ne peut se faire que dans les ports. La dernière fois où nous avons rempli le réservoir c'était le 1er juin à Denia. Nous faisons notre vaisselle à l'eau de mer. Cette eau douce ne nous sert qu'à la rincer et à nous dessaler quelque peu après la toilette, elle aussi, faite dans la Grande Bleue.
Quant au gasoil, nous avions rempli le réservoir à Tarragona, il y a donc quasiment un mois. Entre temps, il y a eu la traversée aller retour jusqu'aux Columbretes et celle entre Denia et Formentera, ces deux trajets ayant été faits quasiment qu'au moteur ! Une fois aux Baléares, où nous ne faisons que des sauts de puces et naviguons pas mal à la voile grâce au brises thermiques, un plein de gasoil devrait nous permettre de tenir deux bons mois.