Les grandes vacances d'Escondida

Depuis deux jours, il nous était impossible de nous connecter sur Internet par le biais de notre clef USB prévue à cet effet. Nous avons eu beau tenter de jouer les apprentis informaticiens, rien n'y a fait. Et du coup, le moral des troupes a pris un sérieux coup de gite. D'autant que l'achat de ce sauf conduit menant aux arcanes de l'informatique nous avait coûté la bagatelle de 69 euros. Ce qui représente une somme on ne peut plus conséquente pour la caisse de bord ! Bref, galère et regalère. De quoi même en oublier la pluie qui est quasiment tombée sans discontinuer aujourd'hui sur Palamos, où nous avons pris la décision de rester afin que les jeunes moussaillons puissent avancer leur travail scolaire.Et c'est là qu'intervient Nicolas,  le neveu.

 Ce petit génie de l'informatique, qui a mis en place ce site sur lequel il veille quotidiennement (pour résumer, c'est grâce à lui que nous sommes en contact, les uns et les autres !) et qui assure à distance, notre assitance informatique. Tout à commencé, ce matin avec la recherche d'une boutique Vodafone, l'opérateur chez qui nous avons acheté notre clef USB. Le tout, bien entendu, hyper loin en ville et sous la pluie. La première expédition fut assurée par Laurent et Luca, Laurence et Lucile étant chargées de rester à bord afin de veiller sur le bateau, les conditions météos étant très instables. Sous des trombes d'eau donc, les hommes du bord ont quitté le navire en quête de la fameuse boutique et de quelques courses destinées à refaire le plein de victuailles. Revenus à bord d'Escondida avec de quoi manger, ils n'ont pu résouder le problème de connexion, n'ayant pas rencontré de magasin dédiée à notre opérateur espagnol. Seule une vague indication leur a laissé entrevoir l'espoir de trouver la bonne adresse. L'après midi donc, et toujours sous la pluie cela va de soi, Laurent, cette fois accompagné de lucile, ont remis le cap sur le centre ville de Palamos, où au terme d'une longue heure de marche à arpenter les rues de la cité, ils ont fini par trouver une boutique leur assurant que leur clef fonctionnait bien. Mais... que nul ne pouvait résoudre leur problème !. Envoyés chez un informaticien, ils n'ont pas plus avancé, celui ci n'étant guère plus efficace. Finalement, c'est Nicolas qui a trouvé la solution (et s'il vous plaît par téléphone !) alors que nous étions à au bord de l'abdiquation. De quoi donc, reprendre le fil de ce journal et retrouver le lien avec la terre ferme. Merci Nicolas !